Brian a eu une victoire surprenante contre la Dépression. Son histoire fascinante contient des leçons pour nous tous. Après cette histoire, je révélerai les résultats de certaines recherches scientifiques qui montrent pourquoi cette méthode est effective.

Brian Egan, un Australien de soixante-trois ans, peut être l’un des hommes les plus heureux qui existe, mais ça n’a pas toujours été comme ca.

La première fois que Brian essaya de se tuer, il sauta d’une voiture à grande vitesse. Heureusement ca ne marcha pas, mais sa vie continua à s’empirer. Sa ferme fut détruite par une terrible disette et il fit face à la ruine financière. Mais tout cela ne pouvait pas expliquer son découragement. Il passait des heures à regarder au loin, et pleurait souvent.

“Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait,' se rappelle Brian, 'et je ne savais pas ou aller pour trouver de l’aide.”

Peu après cela sa femme devait tout faire pour lui. Il ne pouvait plus conduire sa voiture. Il était considéré mentalement incapable de signer des documents.

“La cruauté mentale était terrible,” dit sa femme, Nerida, concernant la façon dont il la traitait pendant ces sombres moments. “Je me sentais inutile à cause de lui. C’était très difficile. Je le détestais.” Elle se corrigea, “Je ne le detestais pas, mais je detestais ce qu’il faisait. Il rendait notre vie comme un enfer, mais ce n’était pas de sa faute, ce n’était pas vraiment mon Brian.”

Elle le quitta deux fois en prenant ses enfants. “Je n’en pouvais plus,” elle explique, “et je ne pouvais pas laisser les enfants souffrir plus, mais il n’avait personne d’autre que moi et sa mère. Le reste de la famille ne voulait pas s’impliquer avec lui. Je suis sure qu’ils pensaient que c’était contagieux, ou bien ils étaient gênés. Je ne peux pas les blâmer, et je devais rester à ses côtés.”

Finalement, la disette gagna. Brian et sa famille quittèrent la ferme pour toujours, en prenant seulement les meubles et le chien.

Sans s’y attendre, Brian atterrit à l’hôpital à cause de son état mental. Il y passa une grande partie de l’année. Finalement on découvrit qu’un des facteurs qui contribuait à sa condition était le syndrome post-traumatique, venant de son service militaire plusieurs années antérieures. Jusqu’à aujourd’hui, il en fait des cauchemars.

Un jour un psychologue déclara que peut-être la meilleure chose pour Brian serait de trouver quelqu’un qui se sentait pire que lui, et de l’aider.

Brian rit. “Qui peut se sentir pire que moi ?” Il avait environ cinquante-cinq ans, était appauvri, et accablé par des problèmes mentaux sévères.

“Vous trouverez quelqu’un,” lui répondit le psychologue.

Ces mots restèrent avec Brian. Il finit par travailler avec une organisation de volontaires, mais il remarqua que cette organisation oubliait les gens qui vivaient dans les endroits ruraux. Il dit à sa femme “Commençons notre propre association caritative.”

Sa fille était surprise, convaincue qu’il ne réussirait pas. A cette époque, son état mental était si mauvais qu' il ne pouvait même pas la regarder dans les yeux lorsqu’il lui parlait.

Néanmoins, Brian choisi le nom Aussie Helpers, prit de la nourriture de son propre garde-manger et en fit une tombola, pour essayer de faire un peu d’argent. Après plusieurs mois, il gagna assez d’argent pour ouvrir leur propre magasin de seconde main, qui devint leur source de revenu pour leur association.

Brian décrit sa personnelle expérience sur la ‘route de Damas’ lorsqu’il rencontra un fermier qui venait de perdre sa propriété. Il avait tout perdu. “Il pleurais dans mes bras. J’ai passé la moitié de la journée avec lui. Je pensais qu’il allait mieux quand je l’ai laissé. J’ai appris plus tard qu’il s’est suicidé.” Brian était anéanti, et s’accusa de ne pas avoir fait assez. Il s’assit sur le sol et pria, et dit à Dieu que tant qu’il serait vivant, il ferait tout dans son pouvoir pour aider les gens qui avaient des problèmes à garder leur ferme. “Depuis ce jour, je n’ai jamais arrêté,” il ajoute.

“Dès que Brian commença Aussi Helpers, il changea,” dit sa femme.  “A la place d’un homme renfermé, il est devenu une personne ouverte, et il met toute son énergie dans son travail, en ayant de la compassion envers les autres (ce que je n’avais jamais vu chez lui avant). Je vois l’émotion qui était absente pendant toutes nos années de mariage, et avec lui il ne s’agit pas seulement de ‘que peux-je faire pour quelqu’un’ mais de ‘que peux-je faire de plus ?’”

“Toutes les choses qui l’inquiétaient avant,” dit son docteur, “sont devenues insignifiantes et futiles car chaque jour il se réveille avec une raison de vivre et avec une dignité qui vient de cette entreprise qu’il a commencé.”

“Je pense que quelqu’un qui a perdu autant que Nerida et moi saurait plus qu’un professionnel qui vient de sortir de l’université et qui tire son expérience de livres seulement,” dit Brian. “Je ne pense pas que perdre tout est une chose dont on peut être fier. Mais peut-être que c’est arrivé pour une raison.”

“Ma philosophie personnelle est de donner plutôt que de recevoir. J’appelle souvent Aussi Helpers mon remède. Je n’utilise plus de médicaments. J’utilise le travail qu’on fait pour garder une attitude mentale positive. C’est mon secours, ma source de vie.”

Brian aime donner de bonnes choses aux gens et les entendre dire, “Wow ! Ca fait des années que je n’ai pas pu acheter quelque chose comme ça !” Aussie Helpers distribue des marchandises et de l’argent d’une valeur d’environ un demi-million de dollars (un demi-million d’Euros) par an.

“Je n’ai aucune possessions matérielles. Je vis dans une maison louée. J’y dors environ une nuit par semaine. On m’envoie une très faible pension monétaire de vétéran avec laquelle je vis, et honnêtement, je n’ai jamais été si heureux de ma vie.”

“Le mariage est génial,” dit sa femme, heureuse de la transformation. “ . . . maintenant mon mari m’enlace et je sais qu’il m’aime vraiment.” Elle remarque qu’ils peuvent s’assoir à la maison et regarder la télé, mais rien ne peut égaler “les merveilleuses personnes qu’on a rencontré, les remerciements et les accolades . . . ca vaut un million de dollars par semaine.”

Recherche Scientifique

La majorité des antidépresseurs marchent en élevant la quantité de sérotonine dans le corps. La recherche a montré qu' un simple acte de gentillesse améliore le système immunitaire et élève la production de sérotonine. Ces bénéfices ont été trouvés non seulement chez ceux qui recevaient l’acte de gentillesse, mais aussi chez ceux qui le faisait et ceux qui y assistait.

Je suppose qu’un sous-produit du nouveau style de vie de Brian Egan est l’elèvement de son niveau d’activité physique. Les recherches montrent qu’élever l’activité physique réduit le niveau de stress. Quelques recherches montrent aussi que l’exercice physique peut être aussi efficace que les antidépresseurs pour combattre la dépression. En listant les bénéfices de l’exercice, le ministre de la Santé (aux États-Unis) mentionne une réduction de la dépression et de l’anxiété.

La chose frustrante est que la dépression elle-même rend difficile de commencer à faire de l’exercice. Même si quelque personnes ont reporté qu’elles se sentaient un petit peu mieux après une seule session d’exercice, c’est impossible d’en avoir les meilleurs bénéfices avant d’avoir continué pour plusieurs semaines ou plusieurs mois.

Une partie du changement de vie de Brian consista de rencontrer plus de monde. Comme un acte de politesse de notre subconscient, nous avons tous tendance à sourire lorsque nous saluons les autres. La recherche scientifique indique qu’un simple sourire – même quand il est donné sans émotion – rend une personne de meilleure humeur. Quoique cela semble artificiel, c’est une chose bénéfique pour les gens déprimé de faire l’effort de sourire souvent.

Ce que cela veut dire pour vous

On dit avec vérité que quiconque qui est concentré sur lui-même devient très renfermé. Nous avons tous été divinement créé pour vivre une vie expansive et influente, et cela peut seulement arriver quand nous concentrons notre attention sur les autres. Quiconque qui se renferme sur lui-même finit par régresser et mourir.

Quand j’étais enfant, on m’a apprit que ‘Jésus est premier, les autres sont après, et moi-même vient en dernier.’ Si je mets moi-meme en premier, je finirai par me demander pourquoi j’existe.

Colossiens 3:2 Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre.

Philippiens 4:8 Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.

Luc 6:38 Donnez, et il vous sera donné. . . .

Actes 20:35 Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.